L.S.T.

Déjà auteur d'un premier mini-album intitulé "Night Piece", le japonais Shugo Tokumaru nous revient avec ce second essai où s'entremêlent sonorités folk, pop et électro... mais d'où se dégage surtout une très belle atmosphère, légère et poétique, que ne renierait pas Sufjan Stevens.

Avec son premier album, Night Piece (2004), ce jeune Japonais (qui chante dans sa langue natale) avait enthousiasmé la scène electro-folk alternative. Mieux produit, ce second disque pourrait le voir conquérir un plus large public. Shugo Tokumaru maîtrise à la perfection l’art de la musique de chambre. Des petites ritournelles fragiles, exquises, composées à partir de sources sonores diverses : samples, synthétiseurs, guitare acoustique, instruments jouets... Fourmillant de détails discrets et inventifs, ce disque est un des rares, actuellement, à ne pas plonger dans la nostalgie du folk américain, réussissant à esquisser de nouvelles voies sonores fraîches et inventives. Un régal.
Epok, l'hebdo de la Fnac